Comment avez-vous eu l'idée de fonder votre société ?
"J’ai eu l’idée en 2017 suite au premier « bull run » qui avait été qualifié de bulle spéculative par de nombreux médias traditionnels qui n’avaient pas compris les mécanisme et le fonctionnement de cette technologie, qualifiant Bitcoin de nouvelle bulle spéculative. En 2020 suite au premier confinement je suis passé de l’idée à l’action en commençant par écrire un blog, avant de quitter quelques mois après mon job de consultant pour créer ma société et apporter une autre vision de ce qui existait en termes de médias spécialisés. Aujourd’hui nous couvrons des événements au Portugal, en France aux Pays-Bas ainsi qu’aux États-Unis. Nous accompagnons des entreprises du Luxe au divertissement pour adulte en passant par des protocoles de finance décentralisée ou d’immobilier.
Il suffit de voir aujourd’hui le nombre de médias traditionnels qui cherchent à s’engouffrer dans ce secteur, des banques d’investissements, aux institutionnels pour comprendre que nous entrons dans une nouvelle révolution technologique, qui permettra plus de transparence, plus d’inclusivité et d’émancipation."
Avez-vous une petite anecdote à raconter ?
"Le nom de la société provient d’une coquille faite par un internaute il y a plusieurs années. En se trompant d’un caractère il a en quelque sorte donné naissance à l’un des « memes » les plus connus de l’industrie blockchain. Le verbe anglais Hold est donc devenu Hodl, et je m’en suis inspiré pour donner ce nom à ma société."
Quel conseil donneriez-vous à un.e étudiant.e qui souhaite entreprendre ?
"De se fixer un objectif de vie : Pourquoi est-ce que je veux entreprendre ? Est-ce que c’est pour être indépendant ? Est-ce que c’est pour avoir une liberté financière ? Est-ce que j’ai une idée pour répondre à un dysfonctionnement ou une lacune quelque part ? Le plus difficile quand on décide de partir « à l’aventure » c’est de se mettre des barrières.
Ma motivation c’était de faire ce que je voulais comme je le voulais. Aujourd’hui je travaille quasiment 7/7 pendant 10 à 12h par jour, car c’est une industrie qui ne dort jamais, avec des clients et des partenaires dans tous les pays du monde avec des fuseaux horaires complètements décalés. Mais j’adore ce que je fais, je peux voyager, travailler librement et de n’importe où, rencontrer des personnes passionnantes pour pouvoir ensuite raconter leurs histoires."